Changpeng Zhao, le fondateur de Binance, a fermement rejeté les allégations du Wall Street Journal (WSJ) selon lesquelles il aurait joué un rôle de « intermédiaire » pour World Liberty Financial (WLFi), la société crypto liée à la famille Trump. CZ a qualifié l’article du WSJ de « hit piece », une attaque injustifiée remplie d’inexactitudes et de suppositions négatives. On fait le point.
- Changpeng Zhao a fermement rejeté les accusations du Wall Street Journal le décrivant comme un intermédiaire pour World Liberty Financial, lié à la famille Trump.
- Le WSJ a insinué que CZ aurait facilité un accord de 2 milliards de dollars pour WLFi, ce qui a été démenti par CZ, dénonçant une campagne anti-crypto.
Le WSJ met en cause CZ dans ses relations avec WLFi
Selon le Wall Street Journal, CZ aurait facilité des rencontres pour les dirigeants de WLFi lors de voyages à l’étranger, notamment au Pakistan. L’article suggère que CZ aurait aidé à conclure un accord de 2 milliards de dollars pour WLFi.
Le WSJ insinue également que CZ cherchait à gagner les faveurs de l’administration Trump, ce qui soulève des questions sur un éventuel conflit d’intérêts.
CZ a démenti ces allégations, affirmant qu’il n’est pas « un intermédiaire pour qui que ce soit ». Il a précisé qu’il n’a pas organisé de rencontres pour WLFi et qu’il n’a pas joué de rôle dans les négociations au Pakistan.


CZ dénonce une campagne anti-crypto
Dans sa réponse, CZ a accusé le WSJ d’être « un porte-parole » pour les forces anti-crypto aux États-Unis. Il a déclaré que l’article fait partie d’un effort plus large pour nuire à l’industrie crypto et à l’administration pro-crypto de Trump.
« Ils veulent attaquer la crypto, les leaders mondiaux de la crypto et l’administration pro-crypto », a déclaré CZ.
Cette confrontation entre CZ et le WSJ intervient alors que Binance continue de faire face à une pression réglementaire intense aux États-Unis. CZ a récemment confirmé qu’il cherchait une grâce présidentielle de l’administration Trump pour sa condamnation antérieure pour blanchiment d’argent.
Le WSJ a également souligné que WLFI, qui a levé plus de 600 millions de dollars lors de ventes de tokens, ne divulgue pas les noms de tous ses investisseurs, à l’exception de quelques-uns comme le fondateur de Tron, Justin Sun. Affaire à suivre.