Ballotage défavorable. Le scandale Libra a fait couler beaucoup d’encre et continue de faire des vagues en Argentine. Selon un sondage récent, près de 58 % des Argentins ont déclaré ne plus faire confiance au président Javier Milei après son implication dans cette affaire. Ce dernier a pourtant tenté de se défendre en affirmant qu’il n’avait pas « promu » le token LIBRA, mais simplement « passé le mot » à propos de ce memecoin. Pas suffisant apparemment…
- Le scandale Libra a ébranlé la confiance des Argentins envers le président Javier Milei, avec près de 58 % de la population ne lui faisant plus confiance.
- Malgré des chiffres de popularité en baisse, le parti de Javier Milei, La Libertad Avanza, reste en tête des intentions de vote pour la prochaine élection présidentielle.
Javier Milei perd la confiance des Argentins
Selon un sondage réalisé par la plateforme Zuban Córdoba, 57,6 % des Argentins ont déclaré ne plus faire confiance au président Milei après le scandale Libra. Ce chiffre est révélateur de la désapprobation croissante de la population envers le chef de l’État, qui a vu sa cote de popularité chuter ces derniers mois.
Le taux d’approbation de la gestion nationale a également baissé en passant de 47,3 % en novembre à 41,6 % en mars, selon le même sondage.
Malgré ces chiffres, le parti de Milei, La Libertad Avanza, reste en tête des intentions de vote pour la prochaine élection présidentielle, prévue en 2027. Selon le sondage de Zuban Córdoba, 36,7 % des Argentins soutiennent le parti libertarien, contre 32,5 % pour le parti d’opposition Unión por la Patria.
Une élection présidentielle sous tension
Cependant, le président Javier Milei devra faire face à une opposition de plus en plus virulente qui a d’ailleurs demandé sa destitution après le scandale Libra, bien que cette demande ait peu de chance d’aboutir.
Le président en place, qui était économiste avant de prendre ses fonctions, est également critiqué pour sa gestion de l’inflation. Seulement 43 % des Argentins estiment qu’il l’a suffisamment contrôlé, tandis que 63 % s’opposent à ses efforts pour obtenir un nouveau prêt du Fonds Monétaire International (FMI).
Dans un contexte compliqué pour lui, le président argentin devra redoubler d’efforts pour regagner la confiance des Argentins. Le scandale Libra, qui a vu la valeur du token chuter de 94 % après un tweet de ce dernier, a laissé des traces indélébiles dans l’opinion publique. Reste à voir si le président argentin parviendra à surmonter cette crise de confiance et à faire valoir ses actions bénéfiques sur l’économie nationale.
